Si les maladies ont un sens. Quel peut bien être ce sens ?
Les maladies viennent nous dire que nous ne sommes plus sur notre axe vertical relié entre ciel et terre, qu’il faut s’arrêter, se reposer pour écouter ce qui nous arrive et comprendre pourquoi nous sommes malades.
Nous nous adaptons en continu avec l’extérieur, mais nous nous perdons parfois, nous perdons notre axe, c’est là que la maladie intervient.
Quand nous parlons de maladies, nous pouvons aussi parler de symptômes physiques, émotionnels, psychiques et aussi d’accident, de chute, …
L’important va être de se poser des questions (Pour quoi ? Au nom de quoi ? Pour qui ? …). Ces questions vont nous ramener vers l’équilibre mental, émotionnel, physique.
Le but des maladies aiguës est de guérir en une seule fois. Les maladies aiguës ont pour objectif de nous ramener à l’équilibre de façon rapide. Une maladie aiguë est une maladie qui apparait soudainement, qui évolue rapidement, mais dure peu de temps ; par opposition une maladie chronique est une maladie qui se développe progressivement et qui persiste longtemps (plusieurs mois, voire des années). La maladie aiguë peut se transformer en maladie chronique si elle se répète, c’est alors souvent consécutif à une maladie subaiguë (entre l’état aigu et l’état chronique).
Si nous n’arrivons pas à revenir à l’équilibre, la maladie aiguë devient chronique. Il faut faire en sorte de favoriser les aiguës et contrarier les chroniques. Les chroniques vont nous interroger toute notre vie sur ce que nous n’avons pas réussi à rééquilibrer. Leur but est de permettre à l’essentiel de survivre en travaillant à son accomplissement. Il y a les maladies chroniques non somatisées « j’ai peur de quelque chose et je fais porter ma peur aux autres ». Ces personnes vont bien physiquement, mais les personnes autour d’elle vont mal. Elles exercent de la tyrannie. Ce sont des « monstres transgénérationnels ».
Le transgénérationnel, c’est tout ce qui se transmet à la génération suivante donc avec certaines parties qui ne sont pas réglées. Le déni d’une génération fait le délire de la génération suivante ! Le « faux lie », la folie délie, enlève les liens !
Entre les maladies aigües et les maladies chroniques se trouvent les maladies subaiguës ou maladies intermédiaires, désorganisées (exemples : fatigue chronique, fibromyalgie, allergies, procrastination, migraines, insomnies)
Marc Orel disait « Donne-moi la grâce de changer ce que je ne peux accepter, accepter ce que je ne peux changer, et surtout la sagesse de discerner entre les deux ».
La connaissance de nous-même nous rend libre et nous redonne du pouvoir sur nous-même. Lorsque nous n’avons pas assez de pouvoir sur nous-même, nous cherchons à prendre le pouvoir sur les autres.
La maladie est une illusion, une erreur de programmation. Quelle illusion, quelle erreur avons-nous qui ne nous va pas dans notre existence ?
Souvent la personne n’entend pas la question que la vie lui propose, elle a toujours les mêmes croyances et peurs qui la gouvernent.
Le but de la vie est de s’accomplir et de nous accomplir tous ensemble. Les maladies sont des informations pour nous accompagner sur le chemin de l’accomplissement par des morts et des résurrections successives. La vie est un risque.
Nous écouter est une notion fondamentale pour aller bien.
Chaque somatisation (trouble psychologique) est un moyen de se rapprocher de qui nous sommes. Qui sommes-nous ?
Le corps est le veilleur de notre santé. La somatisation permet de nous mettre en alerte d’un dysfonctionne. La maladie est là pour nous permettre de comprendre ce qui ne va pas dans notre existence et qui a besoin d’être ajusté.
Et si toute somatisation est un moyen de se souvenir qui nous sommes, alors les symptômes sont un moyen de me reconnecter à mon essentialité. Mes symptômes disent « Vas vers toi ! » Et « Qui es-tu ? »
Nous allons vers la lumière en traversant nos ombres et nous nous élevons par une meilleure connaissance et acceptation de qui nous sommes.
La globalité est inscrite dans notre corps. Le corps est le témoin de la manière dont nous nous accomplissons. Devenons l’auteur de notre propre vie en cheminant vers notre accomplissement.
L’ADN, c’est le programme qui nous a été donné à la naissance et qu’il nous est demandé de révéler, comme tout un chacun, et ainsi révéler le mystère de l’univers en chacun de nous. L’ADN évolue tout au long de notre vie.
La maladie est une porte d’entrée vers la conscience.
Notre corps est notre baromètre, prenons soin de lui et ainsi voyons ce que nous sommes à l’intérieur (notre âme, notre mental et nos pensées, nos émotions, nos symptômes …).
Ce que nous pensons agit sur nos émotions et nos émotions agissent sur notre corps qui somatise ou pas en fonction de la façon dont nous allons traiter les informations.
A savoir qu’il est plus difficile de ressentir nos émotions que la douleur elle-même.
D’après le docteur Olivier Soulier, il faut 70 petites maladies pour renforcer notre système immunitaire. D’où l’importance des maladies infantiles, car les lymphocytes innocents vont devenir des lymphocytes compétents. Les lymphocytes sont des globules blancs qui assurent le système de défense de l’organisme.
Les maladies aiguës permettent aux enfants de découvrir notre monde et de franchir des étapes de croissance.
Les épidémies sont là pour confronter le monde à une situation où il y a eu perte d’équilibre. Il nous est demandé de nous questionner tous ensemble pour retrouver l’équilibre mondial.
Les microbes peuvent venir nous confronter pour nous questionner et notamment les virus (Qui es-tu ? Que fais-tu ? Où vas-tu ?). Les virus aident la vie à avancer. La « vie ruse » pour nous permettre d’aller plus loin.
Aucun microbe, y compris les virus, n’est spontanément pathogène (dixit la faculté de médecine). Quand nous sommes en bonne santé, nous ne risquons rien. La maladie n’est rien, le terrain est tout. L’être humain apprend à être en harmonie avec la nature.
Georges Canguilhem disait « Être en bonne santé, c’est pouvoir tomber malade et s’en relever, c’est un luxe biologique. La maladie n’est pas seulement déséquilibre ou dysharmonie, elle est aussi, et peut-être surtout, effort de la nature en l’homme pour obtenir un nouvel équilibre ».
Alors comme l’a dit Oscar Wilde « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. »
Pour sortir des maladies, des traumatismes et des épreuves de la vie, développons la résilience ! La résilience, c’est se relier à la vie.
C’est avoir envie de vivre plutôt que de survivre, c’est de faire de nos traumatismes et nos épreuves une force de croissance. La résilience, c’est la revivance, c’est choisir de renaître à la vie après un choc, une souffrance. C’est faire face à nos histoires de vie et à nos blessures que nous avons guéri en les offrant aux autres pour que les autres se réparent aussi, grâce à l’acceptation de ce que nous avons vécu et de qui nous sommes. Les faits de nos épreuves restent, mais notre regard sur les faits peut changer. C’est ce regard changé qui permet la résilience.
Le développement personnel a pour objectif de vous accompagner vers votre résilience, mais c’est à vous de vous sauver et de vous guérir, personne ne peut le décider à votre place.